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Revue Mensuelle du Marché : Juillet 2025

Aperçu

Les marchés ont progressé en juillet, portés par les solides résultats du secteur technologique et la stabilité des banques centrales. L’élan a toutefois été freiné en fin de mois par le regain de tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada ainsi que par la hausse des rendements obligataires. Malgré ces vents contraires, les actions américaines et canadiennes ont terminé le mois en territoire positif.

Performance et politique aux États-Unis

Les indices américains ont enregistré de solides gains, avec le S&P 500 en hausse d’environ 2,2 % en USD (3,6 % en CAD). Le rallye a été alimenté par les résultats de Microsoft, Meta et d’autres chefs de file en intelligence artificielle. La Réserve fédérale a maintenu son taux directeur à 4,25–4,50 %, bien que deux décideurs aient plaidé pour une baisse. Le président Powell a réaffirmé une approche axée sur les données, laissant les marchés spéculer sur une éventuelle action en septembre.

Données économiques clés (États-Unis) :

  • Le taux de chômage est resté à 4,2 %, avec 139 000 emplois créés.

  • Les dépenses de consommation ont augmenté de 0,5 % — le rythme le plus fort en quatre mois — menées par l’habitation, les services financiers et la santé.

  • L’inflation a légèrement accéléré : l’indice PCE de base a progressé de 0,3 % en rythme mensuel, portant le taux annuel à 2,9 %.

  • Les offres d’emploi ont reculé de 176 000 à 7,18 millions, tandis que les licenciements ont augmenté, signe d’un refroidissement de la demande de main-d’œuvre.

Marché canadien

L’indice composé S&P/TSX a progressé d’environ 1,5 % en juillet, clôturant près de 27 260. Les titres technologiques et énergétiques ont surperformé, tandis que la hausse des rendements (les obligations fédérales à 10 ans atteignant 3,45 %) a pesé sur le revenu fixe. L’inflation est remontée à 1,9 % en juin, réduisant les attentes de baisse de taux à la réunion de la Banque du Canada du 30 juillet. Les tensions commerciales ont ajouté à l’incertitude alors que les marchés surveillaient l’échéance tarifaire du 1er août. Malgré cela, les solides résultats américains ont soutenu les actions canadiennes, et le sentiment des investisseurs est demeuré résilient.

Tendances de consommation et d’entreprises
Les résultats de Microsoft et Meta ont renforcé la confiance à travers les marchés. La vigueur des dépenses et la qualité des bénéfices ont compensé les craintes liées à l’inflation, bien que la volatilité obligataire ait révélé la prudence des investisseurs.

Perspectives

Aux États-Unis, des résultats solides et une consommation robuste soutiennent une vision prudemment optimiste. Au Canada, la bonne tenue du TSX et des conditions de crédit stables offrent un contexte positif, même si l’inflation et les tensions commerciales demeurent des points de vigilance.

Revue Mensuelle du Marché : Juin 2025

Aperçu

Les marchés ont progressé en juin, se redressant après une volatilité initiale liée au retour des tensions tarifaires et à l’instabilité géopolitique. Le ralentissement observé à la mi-mois a cédé la place à un regain de vigueur, porté par la solidité du marché de l’emploi, l’apaisement de l’inflation et les attentes d’une Réserve fédérale prudente, ce qui a soutenu le sentiment en fin de trimestre.

Performance et politique aux États-Unis

Les actions américaines ont enregistré de solides gains, le S&P 500 dépassant les 6 000 points à la mi-mois. Les mégacapitalisations technologiques ont poursuivi leur progression, tandis que la santé et l’industrie ont également affiché de la vigueur. La Réserve fédérale a maintenu ses taux à 4,25–4,50 %, adoptant une approche axée sur les données. Les marchés ont commencé à anticiper une plus grande probabilité d’un ajustement de politique plus tard cette année, les indicateurs d’inflation s’étant modérés et la croissance restant inégale.

Principaux indicateurs économiques (É.-U.) :

  • Taux des Fed Funds : 4,33 % (inchangé en juin)

  • Chômage : 4,2 % (stable par rapport à mai)

  • Masse monétaire M2 : 22 000 G$ US (progression graduelle)

  • Confiance des consommateurs : 93,0 (deuxième baisse consécutive)

  • Inflation PCE de base : +0,2 % m/m ; 2,8 % a/a

  • PIB (T1 final) : -0,5 % annualisé

Malgré une révision négative du PIB, la consommation des ménages et la stabilité de l’emploi ont contribué à compenser les inquiétudes liées au ralentissement de l’activité.

Tendances de consommation et des entreprises

La confiance des ménages a de nouveau reculé, sous l’effet des prix et des tensions géopolitiques, mais les dépenses en biens essentiels et en services sont restées solides. Les résultats des entreprises ont été contrastés, avec des performances notables dans la technologie et les communications. La hausse des prix du pétrole, alimentée par les conflits mondiaux, a soutenu les titres énergétiques, tandis que les tensions commerciales et la faiblesse manufacturière ont pesé sur les secteurs tournés vers l’exportation.

Marché canadien

L’indice composé S&P/TSX a progressé d’environ 2,6 % en juin, soutenu par l’énergie, la santé et les financières. L’inflation globale a ralenti à 1,7 %, permettant à la Banque du Canada de maintenir ses taux inchangés. Le secteur manufacturier est demeuré faible, et le chômage a augmenté à 7,0 % en raison du recul des exportations frappées par de nouvelles mesures tarifaires américaines. L’immobilier est resté résilient dans les grands centres, même si l’activité a modéré. Les investisseurs ont porté une attention accrue aux indications de la Banque du Canada face aux pressions croissantes liées au commerce mondial.

Perspectives

Aux États-Unis, la stabilité de l’emploi et le ralentissement de l’inflation soutiennent un optimisme prudent, bien que la croissance faible et la confiance en recul demeurent préoccupantes. Au Canada, la vigueur des actions et la flexibilité de la banque centrale apportent une certaine stabilité, mais les tensions commerciales et la fragilité du marché du travail représentent des risques clés.

Revue Mensuelle du Marché : Mai 2025

Aperçu

Les marchés en mai ont connu un véritable bras de fer entre l’optimisme lié au ralentissement de l’inflation et les inquiétudes persistantes concernant le commerce mondial et la faiblesse du marché du travail. En début de mois, la volatilité a augmenté avec la remontée des rendements obligataires et le retour de tensions géopolitiques. En fin de mois, de solides résultats dans le secteur technologique et une orientation stable des banques centrales ont permis aux actions de retrouver un terrain positif.

États-Unis : Performance et Politique

Les actions ont reculé dans la première moitié de mai avant de se redresser vers la fin du mois. Le S&P 500 a clôturé juste sous la barre des 6 000 points, tandis que le Nasdaq a affiché des gains supérieurs, soutenus par Microsoft, Meta et les valeurs des semi-conducteurs.

La Réserve fédérale a maintenu son taux directeur inchangé à 4,25–4,50 %, tout en réitérant une approche dépendante des données économiques. Les marchés à terme intégraient environ 50 % de probabilité d’une baisse des taux plus tard durant l’été, reflétant des signes d’atténuation des pressions inflationnistes et une croissance modeste.

Principaux indicateurs économiques (É.-U.)

  • Taux des Fed Funds : 4,33 % (inchangé en mai)

  • Chômage : 4,2 % (stable par rapport à avril)

  • Masse monétaire M2 : 21,9 billions USD (progression graduelle)

  • Confiance des consommateurs : 95,0 (en baisse par rapport à 97,8 en avril)

  • Inflation PCE de base : +0,2 % m/m ; 2,7 % a/a

Les données reflétant un ralentissement de l’inflation ont soutenu le moral des investisseurs, bien que la confiance des consommateurs demeure sensible aux prix et à l’incertitude politique.

Tendances des consommateurs et des entreprises

Les résultats des entreprises ont été mitigés, mais ils ont montré la résilience du secteur technologique et des services. Les ventes au détail ont progressé modestement (+0,3 %), menées par la santé et l’habitation. Les programmes de rachats d’actions se sont poursuivis à un rythme soutenu, avec Apple, Alphabet et JPMorgan en tête.

L’activité manufacturière s’est stabilisée à 52,0, tandis que les services sont restés en zone d’expansion à 54,7. Ces niveaux traduisent une croissance plus lente mais stable, malgré des pressions salariales dans certains secteurs.

Mise à jour du marché canadien

L’indice composé S&P/TSX a gagné environ 1,8 % en mai, clôturant juste au-dessus de 26 600. Les valeurs énergétiques ont progressé grâce à un pétrole au-delà de 80 $/baril, tandis que les financières ont livré des résultats solides. La technologie et l’industrie ont également contribué, compensant la faiblesse des matériaux.

La Banque du Canada a maintenu ses taux inchangés et a mis de l’avant une approche patiente, l’inflation continuant de se rapprocher de l’objectif de 2 %. L’activité immobilière a montré de la résilience, avec des ventes soutenues en Ontario et en Colombie-Britannique malgré des coûts d’emprunt élevés.

Les banques canadiennes ont affiché une qualité de crédit stable et des ratios de capital solides, témoignant de leur confiance à l’approche du second semestre.

Perspectives

Aux États-Unis, le ralentissement de l’inflation et un marché du travail stable laissent entrevoir un optimisme prudent, bien que la confiance et les risques liés au commerce mondial demeurent des points de vigilance. Au Canada, la solidité des banques, la vigueur du secteur énergétique et la flexibilité de la banque centrale offrent un cadre constructif à l’approche de l’été.